Lorsque je regarde par la fenêtre, je
vois la ville, les gens. Derrière ma fenêtre, il se passe toujours quelque
chose, c’est parfois intéressant, comme le malheur des uns et des autres, plus
rarement le bonheur. Je trouve que le malheur est plus facile à lire sur un
visage. J’aime ma fenêtre, elle me dit le temps qu’il fait.
La fenêtre où je me sens mieux n’existe
pas, ou que dans mes rêves. Derrière cette fenêtre je me sens bien, je regarde
ce qu’il se passe le sourire aux lèvres, mais lorsque je me réveille il m’est
impossible de me rappeler ce qu’il y a derrière.
Lorsque je regarde la fenêtre du jeu
auquel je joue, je me retrouve allongé avec un fusil à lunette et j’attends que
mes ennemis soient dans ma ligne de mire. Tant que je touche ma cible, je suis
presque heureux.
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