Il s'agit cette fois de refaire le même parcours, sans obstacle particulier, mais à toute vitesse : comment suggérer la rapidité, la ville qui change d'aspect, ce que l'on voit, ce que l'on ne voit plus ?
Voici les réponses des participants à l'atelier :
Baworn :
Je prends le train et je vois tout en noir car je me suis endormi sur le chemin, je me réveille en arrivant, et je me dis je suis déjà arrivé.
Ali :
Je prends le bus puis je dors dedans, c’est souvent le plus rapide pour venir à l’école car je ne vois pas le temps passer, c’est comme si ça avait pris un dixième de seconde.
Najwa :
Je monte dans le train, je vois très rapidement la Seine avec l’île-Saint-Denis. Je suis arrivée.
Corentin :
Ce matin, je me suis réveillé en retard, du coup pas le choix, il me faut prendre le vélo. J’enfourche ma bécane et j’avance à toute allure en direction du lycée.
Entre deux coups de pédale, je tourne la tête en direction de l’éboueur que je croise chaque matin, il me présente ses salutations d’un hochement de tête.
Mon retard est tellement grand qu’il me faut pédaler plus vite. Puis je rencontre un feu rouge, plus préoccupé par le temps que la sécurité, je le grille. Puis j’arrive au lycée essoufflé.
Kévin :
Je monte dans le jet privé du président Book et je suis au lycée.
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